Paradas est enclavé en pleine campagne sévillane, entre les bassins des fleuves Corbones et Guadaira, entourée par les localités de Carmona, Marchena et Arahal. Dans ses proximités se trouvent des importants centres archéologiques comme celui de Porcún (Marchena), en expliquant ainsi la prolifération d´anciens enterrements et d´abondantes ruines céramiques. D´époque romaine, on a trouvé ruines d´anciennes villaes romanas, comme les trouvées dans la Ferme de Paterna, où se sont trouvés deux mosaïques qu´aujourd´hui se trouvent exposés dans la Salle II du rez-de-chaussée du Musée Archéologique de Séville.

Malgré l´existence de populations d´époque romaine, visigothe et musulmane, l´histoire de cette localité se remonte à 140, quand il a été fondé dans le terme de Marchena par Don Juan Ponce de León et Cabrera, IV Seigneur de Marchena et II Comte d´Arcs (1), selon nous apprécions dans la Lettre Puebla qui se trouve dans l´Archive Municipal de Paradas. Lieu que dans le XIV siècle reste déjà lié à la lignée des Ponce de León, quand Madame Beatriz Ponce, fille bâtarde de Pedro Ponce de León, IV seigneur de Marchena, elle a obtenu de son mari le capitaine Alfonso Guillén de Villafranca, vingt-quatre Séville et Seigneur de Lopera, la propriété de la tour de Paradas en concept d´arrhes et dot. Cette propriété, en ce temps-là, elle n´était qu´une ferme où on cultivait céréale, qui a été en passant des mains à d´autres jusqu´ à finalement Juan Ponce de León, qui avait été nommé Marquis de Cádiz, «;il a acheté l´hérédité où se fixerait le nouveau noyau de la population;». En se produisant la fondation de la villa le premier février 1460. L´origine de ses premiers habitants est inconnu dû à la manque de documentation, bien que dans la Lettre Puebla, s´est recueillie l´interdiction de repeupler Paradas avec des voisins du pouvoir. En plus, on a constance de la création d´une foire de bétail et marchandise avec la fin d´attirer d´habitants. Traditionnellement s´est défendue la théorie de qui ont été des anciens chrétiens provenant de la Région d´Astorga (León), ceux qui ont repeuplé ce lieu par exprès désir du II Comte d´Arcs, ce qui expliquerait l´abondance de noms léonais dans la localité ou l´usage de la «&» léonaise. La population était en train de s´enclaver autour de l´église qui ont levé les Ponce de León en honneur au Saint Martyr français Saint Eutropio, patron de la localité, à qui s´est recommandé Don Juan Ponce de León avant de délivrer une bataille en France, de laquelle il a sorti victorieux. Depuis lors se sont célébrées les fêtes en honneur au Saint, premier à Marchena, et plus tard à Paradas, où Rodrigo Ponce de León les a déplacé.

Paradas, village agricole et éleveur, elle a expérimenté une augmentation peuplée dans le XVIII siècle, qui a motivé l´augmentation de la paroisse, pour finalement édifier l´actuelle de style baroque sévillan dans le dernier tiers de ce même siècle. Moment où Paradas a obtenu le Privilège de Villazgo, en étant en 1830 quand elle devient Mairie Constitutionnelle, en laissant d´être domaine des Marquis de Paradas.

Dans le XIX siècle et début du XX siècle, comme dans le reste d'Espagne, les continus changements politiques et le durcissement des conditions de vie, provoquent dans la localité une augmentation de l'activité politique. Après la dure période de guerre et après-guerre, Paradas commence à nouveau peu à peu à resurgir, même si dans les années 60 souffre une descente de population dû à l'immigration. À nos jours Paradas compte avec plus de 7.100 habitants et une ample liste d'entreprises qui ouvrent chemin pas seulement dans le cadre national, mais aussi dans l'international.